Pour sa soixante-septième édition, la Brafa quitte Tour & Taxis pour Brussels Expo. Elle maintient le cap autour de l’éclectisme et de la transversalité, une formule gagnante pour la foire.
En juin 2022, c’est à Bruxelles qu’il faut être, et tout particulièrement à la Brafa ! La notoriété de la foire créée en 1956 a tellement grandi ces dix dernières années qu’elle est devenue incontournable. Un indice qui ne trompe pas, au-delà des avis des professionnels, tous très enthousiastes : alors que les dates de la Brafa se chevauchent avec celles de la Tefaf à Maastricht (du 25 au 30 juin), une trentaine de marchands ont décidé de participer aux deux événements. Certes, il y a ce besoin fort de retrouver les amateurs en chair et en os, mais la foire belge a su s’imposer tant au niveau de la qualité et de la diversité des exposants que par le niveau des collectionneurs qu’elle mobilise. «Nous n’avons pas pu toujours être présents comme nous l’aurions souhaité à la Brafa, dont les dates étaient très rapprochées de Maastricht, qui est, pour l’art ancien, une exposition phare», reconnaît Georges De Jonckheere. «Étant belge et l’un des premiers à y participer il y a quarante-cinq ans, je ne pouvais qu’être solidaire de la Brafa. On croise des collectionneurs locaux et internationaux et des grands marchands.» En digne représentant de l’art ancien, il a réservé une Kermesse de Saint-Georges et la ronde autour de l’arbre de mai de Bruegel le Jeune (autour de 4 M€). Datée de 1627, elle fourmille de détails et concentre une énergie communicative dans cette ronde au premier plan autour d’un arbre enrubanné, véritable célébration du retour des beaux jours. Corinne Kevorkian, qui…
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