À moins de quatre mois de l’événement, le point sur la prochaine édition de la Biennale Paris, avec Mathias Ary Jan, président du Syndicat national des antiquaires, qui veut en faire le coup d’envoi international de la rentrée.
Il y a un an, les pronostics allaient bon train dans le petit Landerneau du marché de l’art. Aura-t-elle lieu ou n’aura-t-elle pas lieu ? Beaucoup ne donnaient pas cher de la peau de l’édition 2018 de l’ancienne Biennale des antiquaires, devenue Biennale Paris suite à son annualisation. De longue date en perte de vitesse face à la toute puissante Tefaf Maastricht, elle était décriée par certains au sein même du Syndicat national des antiquaires, qui l’organise. Au point que le «Biennale bashing» semblait être devenu un véritable sport national… Malgré ce climat délétère, la Biennale Paris ouvrait bien ses portes le 8 septembre 2018, après un traditionnel dîner de gala, qui s’est révélé être un véritable succès. Alors quid de l’édition 2019 ? Premier point, soutenu par le président du SNA, Mathias Ary Jan, il faut savoir tourner la page : «Si l’on voulait refaire une Biennale telle qu’il y a vingt ans, on ne pourrait pas, car beaucoup des grands antiquaires en mobilier classique composant les grands décors qui faisaient la marque du salon, ont soit cessé leur activité, soit changé leurs orientations, voire sont en retrait suite à l’affaire…
com.dsi.gazette.Article : 7507
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