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Bibliophilie : les jardins de Maurice Barrès

Publié le , par Bertrand Galimard Flavigny
Celui qui fut l’un des plus puissants écrivains du début du XXe siècle est mort il y a cent ans. Son oeuvre, curieusement, est encadrée par deux évocations de jardin, toutes deux superbement illustrées.
Maurice Barrès (1862-1923), Le Jardin de Bérénice, Paris, Les Cent Bibliophiles,... Bibliophilie : les jardins de Maurice Barrès
Maurice Barrès (1862-1923), Le Jardin de Bérénice, Paris, Les Cent Bibliophiles, 1922, grand in-8°, illustré de 42 pointes-sèches en couleurs dont un frontispice, un hors-texte et 40 in-texte, deux compositions imprimées et gaufrées sur chaque plat de la couverture, l’un des 130 exemplaires sur vélin du Marais, broché. Lundi 11 décembre 2023, Hôtel Drouot. Brissoneau OVV. Adjugé : 220 
On me dit que Barrès n’est plus à la mode  ! On lui reproche, paraît-il, son goût de la mort, son conformisme, […] ses regards tournés vers le passé, son incuriosité, ses dédains, que sais-je encore  ?… Quelle inconscience et quelle ingratitude  !», écrivait Jérôme Tharaud, le 2 novembre 1952, lors de l’inauguration du monument de Maurice Barrès, à Charmes (Vosges). Les frères Tharaud, Jérôme (1874-1953) et Jean (1877-1952), furent les secrétaire de l’auteur de 1901 jusqu’à la Première Guerre mondiale. Maurice Barrès (1862-1923), tour à tour écrivain et homme politique, est aujourd’hui encore présent comme une «figure de proue du nationalisme français». Ce qualificatif lui nuit quelque peu  : c’est oublier qu’il était lorrain et que, de sa terre natale, il fut chassé par les Prussiens. André Fraigneau (1905-1991), le père involontaire des hussards,…
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