La rentrée est chargée pour le sculpteur français, l’Hexagone lui consacrant deux expositions. L’occasion de faire le point sur son marché. Une courbe ascendante ?
Longtemps boudé par l’intelligentsia française, Bernar Venet n’en est pas moins connu du grand public. On se souvient qu’en 1994, l’artiste, Niçois d’adoption, avait posé douze Lignes indéterminées sur le Champ-de-Mars, à Paris. Plus récemment, en 2011, sept de ses rubans d’acier avaient trouvé place dans les jardins du château de Versailles, dont le plus spectaculaire vingt-deux mètres de hauteur encadrait la statue équestre de Louis XIV. Mais la renommée du plasticien, qui partage sa vie entre New York et Le Muy, dans le Var, s’est construite hors des frontières de son pays natal. Nombre de musées étrangers lui ont consacré des expositions, de New York à Genève, de Séoul à Hong Kong, et ses œuvres sont appréciées des collectionneurs internationaux. En cette rentrée, l’Hexagone l’honore d’une double actualité. Au MAC de Lyon, se tient la plus complète rétrospective jamais organisée, qui couvre ses soixante décennies de création (1959-2019), tandis que le Mamac de Nice se concentre sur ses premières années conceptuelles, de 1966 à 1976 (voir page 180). Une réconciliation ?…
com.dsi.gazette.Article : 3590
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