Les bronzes des grands sculpteurs modernes occupaient une place centrale dans cette session, où brillait aussi le védutisme du XVIIIe siècle.
Provenant par descendance d’une collection particulière lyonnaise des années 1930, cette Poule d’eau (terrasse imitant le sol) s’avançait d’un pas sûr vers un résultat de 91 250 € (voir Gazette n° 42, page 238). Il s’agit d’un bronze à patine brune, un modèle édité par Valsuani à partir de 1923, fondeur dont il porte, à côté de la signature du maître animalier, le cachet « C. Valsuani Cire Perdue » (26,2 x 28 x 12 cm). Autre tenant d’une révolution de la sculpture au début du XXe siècle, Joseph-Antoine Bernard signait une Jeune fille à sa toilette, dite aussi Jeune fille se coiffant assise, un bronze à patine noire. Célèbre, ce sujet a été créé en 1912, et l’exemplaire porte lui aussi le cachet du fondeur Claude Valsuani, ainsi que le n° 16 au revers (h. 64,4 cm). Aussi remportait-il 17 500 €. Place au plein air ensuite, avec un étonnant Panorama de la baie de Naples (72 x 271 cm), une école italienne de la première moitié du XVIIIe siècle, par l’entourage de Tommaso Ruiz. La toile montrant toute la cité parthénopéenne, et de nombreux vaisseaux cinglant sur les flots, s’échangeait contre 25 000 €. Une ambiance maritime similaire régnait sur le second paysage : une toile de Jean-Baptiste Lallemand (1711-1803) montrant des Marchands et élégantes sur un quai près d’un palais (52 x 75 cm). On l’embarquait pour 17 500 €.