À Grasse, la première rétrospective de l’enfant du pays remet en lumière un peintre méconnu et talentueux, précieux témoin d’une époque troublée et d’une société en pleine mutation.
Les Goncourt ne voyaient en lui que «le dernier représentant de la gouache, de cet art tout XVIII e siècle, et qui ne survécut pas à la monarchie», achevant ainsi de discréditer un artiste mal connu. Si ce n'est de quelques amateurs dont Jean-François Costa, qui avait rassemblé une trentaine de ses œuvres, aujourd’hui présentées au musée Jean-Honoré Fragonard. Il était donc temps de réhabiliter Jean-Baptiste Mallet (1759-1835), peintre grassois, élève de Simon Julien à Toulon et ami de Pierre-Paul Prud’hon. Dans la continuité de la monographie qui lui a été consacrée…
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