Des ventes au tempo un peu lent, mais solides, ont marqué une foire rafraîchissante centrée sur l’Espagne et l’Amérique du Sud. Bilan de cette 39e édition madrilène.
Sous un éclatant soleil printanier, ARCO a bravé fin février le coronavirus, qui était sur toutes les lèvres alors que les premiers cas étaient déclarés en Espagne au moment de l’ouverture de la foire. Il en fallait plus pour freiner l’intérêt du public, venu arpenter les 209 stands de la plus importante manifestation marchande d’art contemporain au-delà des Pyrénées. Au total 93 000 visiteurs, selon les organisateurs, ont découvert cette 39 e édition (74 580 entrées pour la FIAC en 2019). Celle-ci est marquée par l’arrivée à sa tête de l’énergique Maribel López, bras droit et successeur de Carloz Urroz, nommé directeur de la fondation Thyssen-Bornemisza Art Contemporary à Madrid. Ce dernier constituait d’ailleurs l’une des rares exceptions dans l’histoire d’une foire constamment dirigée par des femmes – et fondée par une galeriste toujours en activité, Juana…
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