Vente le
18 décembre 2023 - 18:00 (CET) -
Hall - Hôtel Drouot - 75009
Un parfum d’enfance et de souvenirs de goûters devant le Club Dorothée flottera lors de cette vente d’une collection de celluloïds d’anime japonais.
Leiji Matsumoto (1938-2023), studio Toei. Albator / Captain Harlock, 1978, cellulo original encré et gouaché sur son décor original gouaché, h. 23,5 x 27 cm. Estimation : 1 000/1 200 €
Leiji Matsumoto (1938-2023), studio Toei. Albator / Captain Harlock, 1978, cellulo original encré et gouaché sur son décor original gouaché, h. 23,5 x 27 cm. Estimation : 1 000/1 200 €
Qu’il fut long, le chemin jusqu’à la reconnaissance. À l’heure où sort en salles Le Garçon et le Héron, le dernier chef-d’œuvre d’Hayao Miyazaki, il fut un temps, pas si lointain, où l’animation japonaise était taxée de «japoniaiserie» par la critique institutionnelle, et accusée, par une ancienne candidate à la présidentielle, de pervertir la jeunesse. Recontextualisons : dans les années 1980 et 1990, les séries d’animations japonaises (ou «anime») ravissent des générations de jeunes téléspectateurs. Ces programmes, alors peu chers, sont achetés en quantité par les chaînes TV françaises qui ne se donnent pas la peine de séparer le bon grain de l’ivraie. Bien qu’elles fassent le bonheur des enfants et des ados de l’époque, certaines de ces séries sont lestées par un doublage en français bâclé et une qualité en deçà. Les téléspectateurs…
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