Depuis 2018, l'INHA s’est donné pour mission d’explorer les collections asiatiques en France sous l’angle bibliographique. Une tâche titanesque lorsqu’on songe à la longue histoire qui unit le pays à l’Extrême-Orient.
Cinq ans. C’est le temps qu’il aura fallu à l’Institut national d’histoire de l’art pour mener à bien ce programme de recherche : repérer et documenter, à travers l’histoire des collections, les œuvres asiatiques présentes ou rassemblées sur le territoire français, et mettre au point un répertoire des personnalités ayant joué un rôle dans l’histoire des collections d’art d’Asie en France . C’est à Pauline Guyot, associée à Pauline d'Abrigeon – jusqu'au départ de celle-ci en 2020 –, que ce projet alors balbutiant a été confié lors de son arrivée, en 2018. « Ce projet est par essence un travail collaboratif, porté par une équipe de chercheurs. Rattaché au domaine “Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art” de l’INHA, il a été initié par Ariane James-Sarazin et porté par Pauline d’Abrigeon et moi-même, avec Antoine Chatelain et Yongsong Zheng, chargés d’études et de recherche. Il a aussi bénéficié de l’aide de plusieurs stagiaires », souligne-t-elle. L'entreprise, d’envergure internationale, aura permis de regrouper près de 260 notices bibliographiques – consultables en ligne sur le portail Agorha –, rédigées en français et en anglais par près de cent trente spécialistes, conservateurs et chargés…
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