La première édition de Tefaf New York Spring mixe piliers de Maastricht, nouveaux participants et, surtout, poids lourds de l’art contemporain. Un cocktail plein de promesses.
I like to be in America ! , chantaient les héros de West Side Story en 1957. Soixante ans plus tard, l’Amérique fait toujours rêver le marché de l’art européen. Selon le rapport de la Tefaf, publié en mars dernier, avec presque 30 % de part de marché, les États-Unis occupent la première place mondiale, enchères et marchands confondus. Leur appétit pour l’art et les objets de collection est aussi pour l’heure plus varié et plus vaste que celui de l’Asie. Seulement, voilà : les Américains, longtemps moteur essentiel des transactions à Maastricht, se sont clairsemés ces dernières années. Hormis les conservateurs et trustees, ils n’ont guère été nombreux lors de la dernière édition, aux dires de maints exposants. Pourtant, la vieille Europe, ses créateurs, ses designers, ses artistes et son avant-garde font toujours rêver l’Amérique. Soutenue par les marchands désireux de bénéficier d’une «plate-forme» outre-Atlantique, l’idée a alors germé de s’implanter à New York, porte d’entrée du continent américain. Quitte à rompre avec l’ADN de la foire consistant en un gigantesque cabinet de curiosités, un antre aux trésors sans distinction de spécialités, les organisateurs de la Tefaf, sous la houlette du directeur général Patrick van Maris, ont imaginé de créer deux boutures à Manhattan, l’une en octobre pour l’art ancien et les antiquités, l’autre en mai pour l’art et le design du XX e siècle. Tefaf Maastricht « a fait ses preuves comme baromètre…
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