À Montpellier, une nouvelle entité entend redistribuer les cartes de l’art contemporain avec la réhabilitation d’un hôtel particulier pour accueillir des collections inédites. Un établissement ancré dans le territoire et ouvert sur l’ailleurs.
Pierre Huyghe(né en 1962), Zoodrum 4, 2011, d’après La Muse endormie de Constantin Brancusi (1910), Ishikawa Foundation, Okayama, Japon.
On y est ! À deux pas de la gare Saint-Roch, le MoCo (pour Montpellier Contemporain) inaugure l’«Hôtel des collections», maillon principal de cette structure tripartite prenant place dans un bâtiment édifié au XVIII e siècle, l’hôtel Montcalm. «Ce projet est issu d’une volonté politique, explique Philippe Saurel, maire et président de Montpellier Méditerranée Métropole. Avant mon élection, j’avais la sensation que l’art contemporain n’existait pas ou peu dans les propositions culturelles de la ville. En 2014, alors en fonctions, j’ai réalisé ma promesse de créer un centre d’art contemporain.» Mais le nouvel édile se heurte à un projet de musée de l’Histoire de France en Algérie, initialement prévu et porté par son prédécesseur, Georges Frêche. La lenteur des délais et des travaux aidant, ledit projet se réoriente vers le MoCo, incluant deux institutions en activité : l’école supérieure des beaux-arts et le centre d’art contemporain La Panacée, qui se consacre dès lors à la création émergente. Nicolas Bourriaud, son directeur, est nommé à la barre de ce grand navire de la culture et la styliste Vanessa Bruno, à la présidence du conseil d’administration. Troisième figure de la triade, l’architecte et urbaniste Philippe Chiambaretta. Il est…
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