La danseuse étoile est sur la scène du Palais Garnier dans The Dante Project du chorégraphe britannique Wayne McGregor, dont l’artiste Tacita Dean signe les décors et les costumes, jusqu’au 31 mai.
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
L’art permet de s’émerveiller, interroge, et façonne ce que nous sommes. La peinture et la photo m’inspirent, pour la manière dont elles parviennent à capturer la lumière et le mouvement, mais j’ai également une fascination pour le palpable, le charnel, que l’on retrouve notamment dans les sculptures de la Renaissance italienne.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
L’exposition «Monet-Mitchell» à la Fondation Louis Vuitton. Un magnifique dialogue entre deux grands peintres et la possibilité de contempler la nature d’une autre manière. Ce fut une immersion, presque un voyage.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Une photographie en couleur de William Eggleston. J'admire sa capacité à capter la beauté et la poésie de la vie quotidienne.
L’artiste qui vous touche ?
Frida Kahlo : une source d’inspiration incroyable, une artiste engagée, multifacette. Je suis fascinée par son parcours, ses combats et sa manière si particulière d’exprimer la douleur dans ses tableaux.
Tendance Paris+ par Art Basel ou Fine Arts Paris & La Biennale ?
Plutôt tendance Paris+ par Art Basel pour les œuvres audacieuses, parfois provocatrices. J’aime de plus en plus ce qui interpelle et embrasse différentes formes d’art vivant. Cela permet un dialogue qui me semble indispensable à notre époque.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Aucun. Je ne suis pas une collectionneuse et fonctionne au coup de cœur. Mes acquisitions sont très hétéroclites.