Année du Japon oblige, cette dispersion offre un séduisant panorama des arts du pays du Soleil-Levant débutant avec des netsuke des époque Edo et Meiji (voir Événement Gazette n° 32, page 14) et s'achevant avec des estampes, sans omettre des encres de Chine d'Hiroyuki Nakajima (est. 3 000/4 000 €). Un faucon sur son perchoir (encre sur papier) du début de l'époque Edo devrait s'envoler à hauteur de 8 000/10 000 €, tandis qu'un paon blanc faisant la roue (encre sur soie) de Kano Tsunenobu (1636-1713), peintre de la cour de Kano originaire de Kyoto, devrait trouver preneur à 3 000/4 000 €. Un bel ensemble de pièces de forme – vases, pots couverts, boîtes… – en faïence de Satsuma compose la collection de monsieur et madame K (est. 500 à 5 000 €). Enfin, s'il conviendra de s'engager à 8 000/10 000 € pour un petit coffret d'époque Momoyama (1573-1603) en laque noire, or et rouge incrustation de nacre orné de fleurs d'automne, il faudra pousser les enchères jusqu'à 15 000/20 000 € pour espérer repartir avec un bunko (boîte) en laque ro-iro et fundame et incrustation de grès émaillé d'époque Edo, figurant quatre dormeurs et un tigre, signé Ritsuo.
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