France, Paris, époque Transition Vers 1770 Lot n° 181

Paire de bras à trois lumières Bronzes dorés H. 63 cm, L. 50 cm, P. 34 cm Bibliographie comparative Pierre Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1987 (2e édition en 1999), p. 89, fig. 94, et p. 284-285 Jean-Pierre Samoyault, Musée national du Château de Fontainebleau. Catalogue des collections de mobilier. 1. Pendules et bronzes d'ameublement entrés sous le Premier Empire, Paris, 1989, p. 124, cat n°89 Le modèle de nos appliques constitue une rare variante d'un modèle de bras traditionnellement attribué soit à l'atelier des Caffieri,soit à celui de Jean-Claude Duplessis (vers 1695-1774), pareillement orné d'un imposant noeud de ruban simulant le mode d'attache, modèle appelé "bras antique" dans les mémoires des fondeurs du XVIIIe siècle, et dont deux paires furent livrées en 1777 par le fondeur Quentin-Claude Pitoin (vers 1725-1777) au Louvre pour servir dans les appartements d'Antoine-Jean Amelot de Chaillou (1732-1795), ministre de la Maison du Roi de 1776 à 1783. Une suite de quatre appliques à deux lumières de ce modèle, peut-être celles d'Amelot de Chaillou, est aujourd'hui conservée au château de Fontainebleau (fig. 1) Une paire d'appliques similaire aux nôtres fit partie de la collection Keck à New York (fig. 2). Signalons également une autre variante, à trois lumières cette fois, conservée dans une collection particulière en Allemagne, et reproduite dans l'ouvrage de référence de Hans Ottomeyer et Peter Pröschel intitulé Vergoldete Bronzen, die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, publié à Munich en 1986 (fig. 3).