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Lot n° 22

Kulango, Côte d'Ivoire Figurant un petit personnage...

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Kulango, Côte d'Ivoire Figurant un petit personnage les mains sur le vente. Or. H. 2,4 cm - Poids 5,09 gr Petite amulette de protection personnelle. Bibliographie comparative : Collectif, "Le Sahara Italien, exposition du Sahara à Paris", Rome, Ministère des colonies, 1924, pp. 62-65. Comparaison : Vente de la collection Maine Durieu, Giquello et associés, Paris, Hôtel Drouot, 25 Novembre 2021, lot 78. « Le comte de Caylus avait raison » Max Itzikovitz Art d'Afrique Noire, printemps 1980, Numéro 36 « Souvent de petite taille, les objets en métal nous invitent à nous approcher, à regarder de plus près, à toucher ces matières dont les patines ont été adoucies par le temps... C'est un monde étrange et mystérieux, plein d'invention, de liberté et de subtilité dans le détail. Depuis le premier millénaire de notre ère, les métaux (cuivre, fer, or, alliages), à l'état natif ou importés, furent utilisés pour la fabrication d'objets utilitaires et de parures mais aussi d'objets liés au pouvoir, à la divination et à la religion. » Maine Durieu Miniature d'une beauté intrigante suggérant l'observation minutieuse, le regard contemple en détail, et si en tout point, elle correspond à l'iconographie des pendentifs Koulango que l'on retrouve en grande majorité en bronze, elle se détache du corpus classique par la matière dont elle est constituée et ornée, en or, ces modèles sont d'une grande rareté. Le premier exemplaire référencé fût reproduit sur une planche datant de 1756 au milieu d'antiquités égyptiennes. Lire à ce propos l'article de Max Itzikovitz paru dans Arts d'Afrique Noire n°16 (1975, pp. 8-11). Publication B. Goy, M. Itzikovitz, Bronzes d'Afrique, de la Volta au Bandama, 2012, p. 51. F. Neyt, Trésors de Côte d'Ivoire, 2014, p. 279, fig. 202. Rarissime ce pendentif en or Koulango f représente un personnage anthropomorphe stylisé, les jambes fléchies, probablement à genou, les mains posées sur les cuisses. Son visage sobre, marqué de deux points symbolisant les yeux, est tourné vers le ciel. Le nez et la bouche ne sont pas représentés, le menton tendu vers l'avant est prognathe. Deux projections, semblables à des antennes, figurent les oreilles. Cet objet correspond en tout point à l'iconographie des pendentifs Koulango que l'on retrouve en grande majorité en bronze. Les modèles en or sont en revanche d'une grande rareté. Le premier exemplaire référencé a été reproduit sur une planche en 1756 au milieu d'antiquités égyptiennes. Lire à ce propos l'article de Max Itzikovitz paru dans Arts d'Afrique Noire n°16 (1975, pp. 8-11). Publication B. Goy, M. Itzikovitz, Bronzes d'Afrique, de la Volta au Bandama, 2012, p. 51. F. Neyt, Trésors de Côte d'Ivoire, 2014, p. 279, fig. 202.

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