VIGÉE LE BRUN, Élisabeth (1755-1842). Ensemble de 2 documents :
-M.A.S. « A Maupertuis, chez le marquis de Montesquiou », s.d. 1/2 p. in-folio sur feuillet double de papier vergé filigrané. Ratures, ajouts et corrections.
Élisabeth Vigée Le Brun est insatisfaite de son portrait de Montesquiou. « Homme de beaucoup d’esprit mais sec et frondeur […] il estait doux, affable, ce n’était plus le même homme. Quand parfois nous restions en petit nombre, il nous faisait la lecture les soirs et s’en acquittait à merveille […] ». Elle décrit la belle-fille de ce dernier, puis la belle-mère du marquis et ajoute « c’est là que j’ai fait le portrait de Mr de Montesquiou. Je n’ai jamais été contente de ce portrait, j’étais grosse et souffrante ». Elle poursuit « Un soir en petit comité il nous disait à chacun notre auroscope [sic], il me prédit que je vivrais longtems, et que je serai une aimable vieille parce que je n’étais pas coquête ».
-L.A.S. à « de Sorgo ». S.l.n.d. 2 pp. petit in-12. Papier vert. Contrecollé en marge du feuillet d’adresse. Vigée Le Brun évoque une soirée qu’elle a donnée « un peu grande » qui ne l’a « nullement fatiguée. J’aime tant à bien recevoir mes amis […] ». Elle se dit très attachée à son correspondant et ce, depuis bien longtemps et ajoute « J’ai a vous bien remercier de m’avoir fait entendre cette jeune demoiselle que vous m’avez présentée elle chante déjà si bien et avec une excellente [sic] méthode. Faites lui en mes compliments et remerciements », etc.
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