Claude-Émile SCHUFFENECKER (1851-1934)
Vue de la côte normande, 1890
Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite.
Ancienne étiquette au dos avec un numéro : « 3.597 ».
(Petites craquelures).
58 x 69 cm
Œuvre en rapport :
- La Côte Normande, Collection Arthur Altschul (1920-2002).
- Étude pour La Côte Normande, vente Christie’s, Paris, 7 mars 2017, n°238.
Un certificat de Madame Jill Elyse Grossvogel, en date du 2 novembre 2022, sera remis à l’acquéreur.
Visiteur régulier des environs d’Étretat à l’instar de Monet, Émile Schuffenecker nous livre ici la vision d’une falaise noyée dans l’étendue ouverte de la Manche. Suggérée au loin à droite, celle-ci fait place au renouveau printanier concrétisé par des pommiers et cerisiers en fleurs, dont la palette de tons roses et violets suggère une datation vers avril ou mai 1890. Au milieu du traitement impressionniste de cette floraison, le toit rayonnant de la villa structure notre œuvre. Elle attire le regard et impose le bâtiment comme réel centre d’intérêt. À contrario de La Côte normande, œuvre similaire réalisée à la même époque par Schuffenecker et préservée dans la collection Arthur Altschul, notre composition ne présente pas de voiliers au large : l’horizontalité fluide de l’eau et l’harmonie qui s’en dégage crée un contraste moderne avec la verticalité dynamique et éclatante du premier plan.
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