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Lot n° 146

Mel Ramos (1935-2018)

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Peek-a-boo-Pammie,2008 Huile sur toile 100 x 73 cm 39 3/8 x 28 47/64 in. BIBLIOGRAPHIE Mel Ramos : catalogue raisonné de l'oeuvre peint 1953 - 2015, Éditions Kerber, 2016 ; oeuvre répertoriée et reproduite en couleur page 257 sous le numéro 08-8 Catalogue de l'exposition Mel Ramos à la galerie Rive Gauche Marcel Strouk, du 18 mars au 20 avril2009 ; Éditions Lelivredart, Paris,2009 ; oeuvre reproduite page 28 EXPOSITION Galerie Rive Gauche Marcel Strouk, Paris ; Exposition Mel Ramos, du 18 mars au 20 avril2009 Mel Ramos Peek-a-boo-Pammie, 2008 Né en 1935 à Sacramento, Melvin John Ramos, dit Mal Ramos est un peintre majeur du mouvement Pop Art. Son œuvre trouve souvent source dans le corps des femmes, dont les nus s’inspirent de l’imagerie des comics américains. Marques publicitaires, super héros ou encore Pin-Up sont un vocabulaire Pop-Art qui s’articule sous le pinceau expressif de Mel Ramos. Dans les années 1970, il se prête au jeu du détournement en donnant sa version de quelques incontournables de l’art, tels que L’Olympia d’Édouard Manet ou encore l'Amour et Psyché de Jacques-Louis David. Cependant, les femmes demeurent les principales sources d’inspiration de l’œuvre de l’artiste. Le travail de Mel Ramos est présenté dans quelques trente collections publiques, parmi lesquels la Smithsonian Institution de Washington, le Guggenheim et le MoMA de New York ou la Hamburger Kunsthalle. Après la Pin-up, la série Peek-a-boo devient sa signature. Véritable cycle distinctif dans son œuvre, plusieurs célébrités, nues, se prêtent au jeu de l’observation par un trou de serrure. Refusant l’allégorie génésique et la provocation, Mel Ramos multiplie les figurations de corps nus, sans atteindre les limites des connotations sexuelles qui pourraient en résulter. À l’image des affiches publicitaires, ses détournements forcent la dérision par le biais de symboles. Ses femmes dénudées deviennent les icônes de la « religion consumériste ». Il questionne par ce procédé, les valeurs inculquées par les publicitaires hollywoodiens et interroge les moyens d’émancipation des femmes. Ici, c’est l’iconique Pamela Anderson des années 1990, symbole idyllique du corps féminin, qui prêtera son corps, derrière la serrure qui la dévoile, à l’évolution contemporaine du nu de Mel Ramos.

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