Gazette Drouot logo print
Lot n° 13

ROBERT HUMBLOT, DIT BOB (Fontenay-sous-Bois, 1907...

Résultat :
Non Communiqué
Estimation :
Réservé aux abonnés

LES AMOURS DU MINOTAURE III 1946 Huile sur toile Signé et daté en bas à gauche : Humblot / 46 142 x 174 cm Provenance Collection particulière, Paris Expositions Paris, Salon d'Automne, 1962, n° 3 Paris, Musée Galliera, octobre-novembre 1964, Humblot, 1907-1962, n° 25, reproduit Paris, Galerie de Paris, octobre 1966, Humblot, n° 4, reproduit p. 9 Albi, Musée Toulouse-Lautrec, du 5 au 28 avril 1968, Humblot, n° 15 Quimper, Musée municipal des Beaux-Arts, du 12 juillet au 22 septembre 1968, Robert Humblot, 1907-1962, n° 15, reproduit Paris, Salon d'Automne, 1976, exposition rétrospective Paris, Mairie du VIe arrondissement, du 16 au 30 novembre 1978, Le VI e se souvient de ses artistes Antibes, Musée du Bastion Saint-André, de juillet à septembre 1979, Humblot Fontainebleau, Musée d'Art figuratif contemporain, septembre 1980, Rétrospective Humblot, n° 30 Paris, Galerie de Paris, novembre-décembre 1980, n° 41 Paris, Salon d'Automne, 1987, Hommage à Robert Humblot, n° 10 Issoire, Centre culturel Nicolas Pomel, du 8 mars au 14 avril 1991, Rétrospective Robert Humblot, n° 14, reproduit en couleurs Bibliographie Marcel Zahar, Robert Humblot, Paris, éditions de Berri, 1951, reproduit pl. XVI Pierre Cabanne, « Humblot, voir et savoir », Médica, n° 42, novembre 1964, p. 14-17, reproduit Bertrand Duplessis, Robert Humblot, Paris, éditions S.N.P.M.D., collection « Peintres de notre temps », 1972, reproduit Galerie des Arts / Jardin des Arts, n° 164, décembre 1976, reproduit René Barotte, « A la rencontre de Robert Humblot », Vision sur les arts, n° 129, novembre 1979, p. 21-32, reproduit Lydia Harambourg et Brigitte Humblot, Humblot, 1907-1962, Paris, Somogy, 2016, reproduit en couleurs p. 94-95 Robert Humblot a exploré les instincts primitifs des hommes, en mêlant les effets du drame antique aux mystères médiévaux à travers les Amours du Minotaure. Notre tableau, d'un érotisme chevaleresque, fait partie des chefs-d'oeuvre absolus du peintre. Il appartient à une trilogie qui débute avec le premier Amours du Minotaure en 1933 dans lequel est décrit une scène d'approche1. Le deuxième Amours du Minotaure, dit Le Minotaure rouge, celui qui fait référence à la Guerre d'Espagne en 1936 ; il dévore la chair humaine2. Le nôtre, daté de 1946, constitue le dernier volet de cette épopée, d'une mythologie revisitée3. Ce troisième Amours du Minotaure devait être historiquement acheté par l'État mais sous la condition d'une retouche par l'artiste de la nudité de la femme étendue... Il représente la scène ultime où le Minotaure se retire après s'être repu de sa victime comme la bête légendaire tapie au fond du labyrinthe le faisait après avoir dévoré les quatorze jeunes gens envoyés tous les neuf ans par la Cité d'Athènes en tribut à Minos.

Titre de la vente
Date de la vente
Localisation
Opérateur de vente