Paul VUILLEMIN (1861-1932), botaniste et mycologue.... Lot 47
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Paul VUILLEMIN (1861-1932), botaniste et mycologue. L.A.S. à un confrère botaniste. 3 pp. in-8. Nancy, 5 nov. 1889.
Intéressante lettre sur ses travaux et ses réflexions sur la chlorophylle. Il le remercie des communications à l'Académie qu'il lui a fait remettre, et lui demande des précisions, en particulier sur les travaux de Gautier qui considère que « le pigment chlorophyllien passerait successivement, en prenant et en perdant de l'hydrogène, à l'état de chlorophylle blanche et de chl. verte, la première plus riche, la 2e moins riche en hydrogène ». Selon lui, « il n'est pas impossible que ce soit à cette source que j'ai puisé, n'ayant pas le loisir, talonné que j'étais par un éditeur impatient d'ajouter un volume à sa bibliothèque de vulgarisation, de vérifier les données bibliographiques avec le scrupule que réclament les travaux originaux. Cette chlorophylle blanche venait en effet très à propos pour combler un desideratum que je n'étais pas seul à constater. Timiriageff la suppose quand il dit, en comparant la chlorophylle aux substances sensibilisatrices [] : on pourrait objecter que la chlorophylle vivante ne se comporte pas de la même manière, qu'elle n'est pas décolorée par la lumière. Mais on peut répondre à cette objection par la supposition que la chlorophylle tant qu'elle fonctionne, est régénérée à mesure qu'elle se décompose [] ».
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