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Lot n° 354

BELLE AIGLE EN ARGENT DUE A L’ORFEVRE BIENNAIS,...

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BELLE AIGLE EN ARGENT DUE A L’ORFEVRE BIENNAIS, PROVENANT DE L’ARGENTERIE DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER A SAINTE-HELENE. Montée sur un socle en marbre noir gravé « L’Empereur Napoléon, obligé de faire fondre son argenterie à Sainte-Hélène en conserva les Aigles, pour être envoyés à sa famille. » Celui ci fut remis au Roi Joseph. » Ht de l’aigle : 7,2 cm. Ht totale : 24,5 cm. T.B.E. sur un présentoir en bois recouvert de velours vert. Historique : Face aux vexations et aux restrictions imposées par le Gouverneur Hudson Lowe à partir de 1816, Napoléon décida une mesure symbolique qui, si elle ne rapporta pas les liquidités escomptées, frappa les esprits de tous. Il décida de briser son argenterie, pour la revendre à Jamestown. Quelques-unes des aigles qui servaient de prise aux pièces de forme furent réservées et montées par Marchand sur les angles des deux lits de camp. Elles sont l’œuvre de Biennais. Montées sur des socles en marbre noir après la mort de l’Empereur, ces aigles ont été partagées entre ses différents héritiers et sont restés depuis dans leur descendance. D’autres ont été emportées par les compagnons de l’Empereur.    Deuxième codicille du Testament de l’Empereur : 5° Je lègue à Madame, ma très-bonne et chère mère, (…) les seize aigles d’argent, qu’elle distribuera entre les frères, sœurs, neveux (je charge Coursot de lui porter ces objets à Rome) » …   Le Mémorial de Sainte-Hélène de Las Cases : « De petits aigles massifs surmontaient tous les couvercles : c’est la seule chose qu’il a voulu qu’on épargnât, et il les a fait mettre de côté. Ces derniers débris étaient l’objet du désir de chacun de nous. Ils étaient des reliques à tous les yeux. Ce sentiment avait quelque chose de religieux et de touchant. »   Œuvres en rapport : Nous connaissons dans d’autres collections princières d’autres aigles montées de manière identique, avec socles gravés de différentes attributions. - Aigles, par M-G. Biennais, exposées au Grand Palais en 1969, sous les n° 607,608 et 609, reproduites p.217

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