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Lot n° 212

Lorenzo BARTOLINI (1777-1850) Marie Louise,...

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Lorenzo BARTOLINI (1777-1850) Marie Louise, Impératrice Rare buste en bronze redoré et ciselé, en hermès. Marqué sur le devant « MARIE LOUISE IMPERATRICE » 34 x 17 x 14 cm. B.E. Époque Premier Empire.           25 000/35 000 €   Provenance : Ancienne collection Guy Ledoux Lebard.   Historique : Rare représentation en hermès, portant un diadème orné de l’Aigle impériale, dans le plus pur style antique. Cette représentation était vraisemblablement destinée au Royaume d’Italie.   Œuvre en rapport : Bartolini réalisa un buste en hermès de l’Impératrice Joséphine à l’antique, conservé dans les collections de la Malmaison.   Biographie : Lorenzo Bartolini (1777-1850) Fils d’un maréchal-ferrant, il connaît des débuts difficiles, exécutant des copies et du mobilier sculpté dans l’entreprise des frères Giuseppe et Pietro Pisani à Florence, avant d’entrer chez le sculpteur Barthélemy Corneille à Volterra. Puis il se rend à Paris en 1797 où il fréquente l’atelier de Jacques-Louis David et affine ses compétences en tant que modélisateur en albâtre : il y étudie la peinture avec Desmarets et la sculpture dans l’atelier de François-Frédéric Lemot.   Il remporte le deuxième prix de l’Académie en 1803 avec le bas-relief Cleobis et Biton, et compte au nombre des sculpteurs qui travaillent à la colonne érigée place Vendôme (1806-1810), en exécutant le bas-relief de la Bataille d’Austerlitz. Il réalise de nombreuses petites pièces pour l’écrivain Vivant Denon et les bustes des compositeurs Méhul et Cherubini, mais son grand commanditaire est Napoléon, dont il crée un buste colossal en bronze pour le portail du Louvre.   La haute protection de l’empereur et de sa sœur Élisa Baciocchi explique sa nomination en 1807 au poste de professeur l’Académie des beaux-arts de Carrare, en dépit de l’opposition des artistes locaux. Elisa Baciocchi comptant faire de sa principauté un centre de production de sculptures sous l’Empire, elle crée une caisse d’épargne, la Banca elisisiana, ayant pour but de stimuler la production artistique et financer, avec le soutien notamment de Jean-Gabriel Eynard, une manufacture d’État dont Bartolini est aussi directeur. Il devient ainsi le sculpteur officiel de la famille Bonaparte et réalise notamment, en 1809, un buste d’Elisa Baciocchi.   En 1815, après la chute de Napoléon, il retourne à Florence

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