L.A.S. «Eug. Delacroix», Paris 18 septembre 1846, [à l'architecte bordelais Alexis ROCHÉ]; 2 pages et demie in-4.
À propos du tombeau de son frère, qu'il avait chargé Roché d'exécuter au cimetière de la Chartreuse, à Bordeaux.
Il est heureux que le tombeau lui paraisse tel qu'ils le désiraient. «À mon bien grand regret je ne pourrai aller à Bordeaux. Ma santé a été meilleure cet été. J'en ai profité pour avancer des travaux auxquels je ne puis travailler que dans cette saison. J'aurais éprouvé pourtant une triste satisfaction à rendre ces derniers devoirs à mon meilleur ami. Vous, Monsieur, qui avait déjà tant fait pour moi vous voulez bien me suppléer dans cette circonstance [...]. Je vous serais bien obligé que la cérémonie religieuse qui se joint ordinairement à ces sortes de translations ne fût pas omise: car on m'a dit qu'on pouvait s'en dispenser. Je désire au contraire qu'elle soit tout ce qu'elle doit être. [...] Le port du buste n'avait pas été effectivement payé à Paris: je pensais ainsi que le transport serait plus prompt. J'espérais vous faire ces jours-ci un petit envoi que je suis forcé d'ajourner par suite d'un petit accident indépendant de ma volonté»...
On joint le faire-part de décès de son frère Charles, baron Delacroix, Bordeaux 4 janvier 1846, à l'adresse du peintre et homme de lettres Jules-Joseph Arnoux, à Paris.
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