Portrait présumé de Maximilien
de Robespierre (1758 - 1794)
Huile sur toile
47 x 33, 3 cm
Portée par les dires d'un certain Monsieur Schunk, une légende de l'époque révolutionnaire raconte qu'en 1793, après que les tombeaux des rois de France aient été profanés à Saint-Denis et leurs coeurs récupérés à Saint-Louis-des-Jésuites, ces derniers auraient été vendus afin d'en faire des pigments. Martin Drölling se serait alors porté acquéreur de plusieurs d'entre eux avant de les broyer et de les employer dans sa peinture, les coeurs momifiés ayant la réputation de fournir un glacis brun rouge incomparable, couleur proche de celle de la chemise portée par Robespierre dans notre tableau. Cette histoire à l'esprit, le spectateur aurait alors supposé, non sans effroi, que le portrait de celui qui fut la figure de la Terreur révolutionnaire, portait ici à son cou le sang ceux qu'il avait voulu exterminer. Portrait cathartique qui n'en est pas un, nulle cocasserie morbide ici, la légende ne reposant en réalité sur aucun fondement scientifique.
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