Fatma BAYA (Bordj el Kiffan 1931- Blida 1998)
Danse, 1946
Gouache sur papier
Signé au centre en arabe et daté (19)46
47,5 x 62,5 cm à vue
(Griffures, éraflures)
Intensément rares sont les oeuvres de Baya antérieures à l’exposition de 1947 à la galerie d’André Maeght. Celle-ci est datée de 46. Baya a 15 ans. Durant cette première période, les femmes se donnent
à voir de face ou de profil, les vases sont feuillus plus que fleuris, animés de branchages dont les traits et coloris nous évoquent Matisse. Mais quelle est cette figure unique, centaure aux traits féminins associés à des caractéristiques masculines ?
« En effet, on me dit souvent : - pourquoi jamais d’homme, toujours des femmes ? je crois que je peux répondre à cee question ... J’ai perdu mes parents très jeune. Mon père d’abord puis ma mère. De mon
père, je me souviens vaguement, mais de ma mère malgré mon jeune âge alors, je garde une image assez précise. [..] J’ai l’impression que cette femme que je peins est un peu le reflet de ma mère ... »
Baya.
« Il arrive même parfois à Baya de corriger la Création - de remonter à un temps, antérieur à l’apparition de l’homme, où les choses et les créatures étaient encore incertaines et encore mêlées. »
Jean Pélégri
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