Ventes à venir

Le parcours est classique qui débute avec des bijoux et des montres proposés à 11 h, et se poursuit, à partir de 13 h 30 avec des tableaux anciens et modernes, du mobilier et du design, des faïences françaises (Nevers et Rouen notamment), des arts d'Asie et d'Islam, et des souvenirs historiques. Le Portrait de jeune écolier à la tablette d'ardoise de l'artiste zurichoise Ottillie Roederstein (1859-1937), estimé 4 000/6 000 €, voisine avec celui de la miniaturiste Marie-Victoire Jaquotot par son époux Étienne-Charles Leguay (vers 1794-1801, 3 000/5 000 €), et deux grandes compositions de l'artiste catalan Josep Morell i Macias mettant en lumière les traditions espagnoles au début du XX e siècle (18 000/25 000 € chacune). Le chapitre "souvenirs historiques" est ponctué d'une hampe de drapeau en bronze représentant le cheval napolitain de Murat (1811-1814, 3 000/5 000 €), une assiette en argent au poinçon de Martin-Guillaume Biennais du service de campagne de Napoléon I er (1798-1809, 4 000/6 000 €), un Portrait de Joseph Bonaparte par Robert Lefèvre, étude préparatoire à celui de l'artiste, daté 1807, conservé dans la collection de lord Rosebery à Dalmeny House à Édimbourg (6 000/8 000 €). Ou encore d'une paire de jumelles de théâtre signée Lemière, en laiton doré habillé d'écaille de tortue orné d'un semis d'étoiles. Exécutée vers 1825, cette paire de lunettes a appartenu à l'impératrice Marie-Louise, duchesse de Parme (3 000/5 000 €). Articles avant-vente

Cette vente verra la dispersion de la collection de Micheline Salleron (1923-2015). Au fil de 238 lots, nous découvrirons les goûts de celle qui tint la galerie Le Bois Dormant à Compiègne de la fin des années 1950 à 1967. La galeriste s'intéressait particulièrement à la céramique… Aussi trouverons-nous de nombreuses créations des années 1950 dans cette matière, comme une coupe Calice de Georges Jouve en céramique émaillée noir (3 000/4 000 €) ou  un miroir baroque de Mithé Espelt, en terre estampée et émaillée céladon rehaussée de moulures en or (1 800/2 000 €). Un miroir de son amie Line Vautrin en talosel se négociera à 6 000/9 000 € et quatre chaises de Charlotte Perriand, du modèle Méribel , à 2 000/3 000 €. Articles avant-vente

Lors de cette dispersion de spécialité, deux mannequins joueront les vedettes devant l'objectif de Patrick Demarchelier : Kate Moss et Carla Bruni. 20 000/30 000 € seront nécessaires pour s'offrir un tirage argentique réalisé à New York en novembre 1993. Spécialiste de la photo animalière, Nick Brandt saisit le portrait d'un Lion with Monolith , dans le parc de Serengeti (2008) (12/15, 15 000/20 000 €), quand Saul Leiter est représenté par Seamstress, une photo des années 1950 (tirage couleur postérieur), estimée 5 000/8 000 €. 5 000/8 000 € pourraient également accueillir une vue de Venise, Fondamenta Nuovo de Willy Ronis de 1959 (tirage de 1961), un tirage des années 2010 de l'une des images les plus célèbres de Marc Riboud, Le Peintre de la tour Eiffel, 1953. Un bel ensemble de photographies d’Izis complète cette sélection. Articles avant-vente

Le lot phare de ce catalogue est une tapisserie en laine de Bruxelles, représentant la scène de l'assemblée au palais du roi Modus et de la reine Ratio, d'après le dessin de Bernard von Orley. Cette pièce du XVII e siècle (254 x 543 cm) est la plus haute estimation de la vente à 25 000/30 000 €. Il faudra encore guetter une paire de natures mortes, deux huiles sur toile, de l'école espagnole du XVII e siècle, pour 15 000/20 000 €. Du côté du mobilier, la France est bien placée avec un bureau en acajou de style Louis XV de la fin du XIX siècle, inspiré d'un modèle de BVRB et estampillé Beurdeley (15 000/20 000 €). Du côté des arts décoratifs, citons une pendule en bronze dorée avec boîtes à musique du début du XIX e siècle, signé Armingaud l’Aîné à Paris (6 000/8 000 €). Articles avant-vente

Le mercredi, une bague dôme en or jaune, centrée d'un diamant brillant de 5,02 ct, couleur F et pureté VS2 (50 000/60 000 €), partagera la vedette avec une sculpture chryséléphantine de Demeter Chiparus, Les Amis de toujours (18 000/22 000 €). Des nombreuses autres spécialités en lice, nous mettrons en avant un Portrait de Vy Cho au crayon par Tran Quang Tran Ngym, daté de 1961 (4 000/6 000 €), ou encore un groupe en faïence de Quimper, Sainte Anne grand-mère des Bretons, par Anie Mouroux pour la manufacture Henriot vers 1930 (4 000/5 000 €). Les arts du Vietnam seront encore illustrés par un rare éléphant et son cormac en bronze du XIII e siècle, issu d'un travail d'époque Ly-Tran (1 500/2 000 €). Articles avant-vente

S’adressant aux bibliophiles, cette vente met l’ornithologie à l’honneur avec deux ouvrages de référence. Le premier, estimé 18 000/20 000 €, est une édition originale de 1805 de l’Histoire naturelle des plus beaux oiseaux chanteurs de la zone torride , par Louis Jean Pierre Vieillot. L’ouvrage est enrichi de 72 planches imprimées en couleurs et rehaussées à la main, d’après les gravures de Jean-Gabriel Prêtre. Le second est une Histoire naturelle des oiseaux-mouches de René Primevère Lesson, en trois volumes édités en 1829-1830 (14 000/16 000 €). Illustrée de 86 planches, l’édition originale est l’une des 12 sur grand papier vélin raisin, dans une reliure de Louis Germain. Articles avant-vente

Le son d’une cloche rituelle Kangxi en bronze doré devrait retentir moyennant 200 000 à 300 000 €. Outre cette pièce d’exception, reproduite en couverture de la Gazette n° 22 (page 8), d’autres œuvres chinoises attireront l’attention, à l’image d’un rare vase en porcelaine d’époque Zhengde (60 000/80 000 €). La Mongolie du XVIII e siècle sera représentée par une déité protectrice en bronze doré, Phalden Lhamo, assise sur sa mule et accompagnée de ses suivantes Makaravaktra et Simhavaktra, aux corps de femme et aux têtes de lion ou de makara courroucé (10 000/12 000 €). Dispensé par Jampel Dorje – portant le nom de moine Yeshé Döndrup Tenpé Gyemtsen – le savoir ayurvédique tibéto-mongol est réuni dans un illustré du tournant du XIX e siècle (6 000/8 000 €). Articles avant-vente

Les tableaux et dessins anciens et modernes forment un groupe important lors de cette dispersion. À leur tête se laissera admirer une gouache de Maurice Utrillo, Rue des Rondes à Pérouges (Ain), novembre 1928 (20 000/25 000 €). De Jules Breton, une Vendangeuse sur toile, signée, datée « 1866 » et dédicacée, devrait cueillir 4 000/6 000 €. Dans la même fourchette, on peut lui préférer, de l'atelier anversois de Louis de Caullery, une Adoration des Mages du XVII e siècle peinte sur panneau « à la main » d'Anvers. Changement d'atmosphère avec l'œuvre suivante, estimée à même hauteur : un Portrait de femme à la croix traduit au pastel et signé Lucien Lévy-Dhurmer. Moyennant 3 000/5 000 €, c'est le Portrait présumé de Louise de La Vallière, exécuté à la fin du XVII e   dans l'entourage de Pierre Mignard, qui trouvera preneur. L'orfèvrerie intéressera ensuite les amateurs, telle cette réunion de douze couverts en vermeil armoriés relevant d'un modèle « à filet et coquille », un travail strasbourgeois de 1788-1789 (4 000/6 000 €). Articles avant-vente

Le programme sera plutôt orienté vers le XX e siècle, avec notamment pour le mobilier une bibliothèque murale dite B 17 A de Pierre Chapo en orme (6 000/8 000 €) ou encore une suite de trois tables gigognes d'Émile Gallé, à marqueterie de bois exotique animée d'ours polaires sur la banquise, de goélands et de phoques, datée vers 1920 (2 000/3 000 €). On se tournera aux cimaises, où seront accrochés aussi bien un acrylique signé Leloluce, Pausa , de 2020 (6 000/8 000 €), qu'une étonnante toile du peintre du XIX e Paul Désiré Trouillebert, représentant Madame Trouillebert au chevalet (3 000/4 000 €). Articles avant-vente

Quelques belles batailles d'enchères pourraient accueillir cette dispersion inscrite au programme du Printemps asiatique. Ainsi, il pourrait en coûter 70 000/90 000 € d'un ensemble de deux portes en zitan sculpté de dragons parmi les nuages et les flots écumants (époque Qing, XIX e ), 30 000/50 000 € d'une représentation de Siddhârta Gautama en bois laqué doré, représenté assis en dhyanasana, vêtu d'un drapé monastique, du XVII e siècle, de 500 à 5 000 € pour des objets en jade (anciens ou modernes) provenant de deux collections. Deux panneaux en laque à fond or d'Alix Aymé témoignent de la maîtrise de l'artiste de cette technique qu'elle enseigna à l'École des beaux-arts d'Hanoï. Le premier figure une Jeune Fille enlaçant un félin (8 000/12 000 €), le second représente une Jeune Fille d'Hanoï , et est proposé avec son étude préparatoire (15 000/20 000 €). Articles avant-vente

Une belle sélection de meubles anciens sera menée par une rare table rognon à mécanisme Louis XV, en placage de bois de rose et d'amarante, estampillée Léonard Boudin. S'il faudra envisager 18 000/20 000 € pour celle-ci, 10 000/15 000 € seront demandés d'une commode Transition à léger ressaut central en marqueterie de bois de rose, d'amarante et de bois teinté vert, estampillée par Chevallier et Veaux. À noter ensuite, la présence d'une commode tombeau à pont et espagnolettes de la fin de la Régence ou du début de l'époque Louis XV, estampillée « MC » sous le marbre du plateau, en placage de bois de violette en frisage (8 000/10 000 €). Elle voisinera par exemple avec une suite de quatre fauteuils Louis XV, estampillés Lerouge, en noyer mouluré et sculpté et garnis d'une tapisserie au point de Saint-Cyr, de la fin du XVII e ou début du XVIII e (4 000/6 000 €). Signalons enfin une paire de toiles de Peter II Casteels, Scènes de marché au port , dont on attend 4 000/6 000 €. Articles avant-vente

Des écrins bien garnis s'ouvriront lors de cette session. L'un d'entre eux recèle une bague de Mauboussin de 1934 en platine, sertie d'un brillant rectangle à pans coupés de 8,35 ct (couleur D, pureté SI1) et de diamants baguette, à porter en échange de 140 000/160 000 €. Du joaillier Graff lui succédera un collier en platine serti de diamants blancs « fine white » de couleur VS, pour un poids total de 53,27 ct, à saisir à 100 000/120 000 €. Pour 90 000/110 000 €, c'est un  collier à transformation en or gris de 1950, orné de trois broches détachables serties de diamants – les trois principaux d'environ 4,70, 2,70 et 2,10 ct –, qui sera à vous avec la paire de clips d'oreilles assortie. Pour le même prix, on convoitera un autre collier en or gris, serti de diamants et à diamant poire en pendentif de 10,07 ct. 50 000/70 000 € seront enfin demandés d'un collier Cartier en or gris à motifs géométriques, serti de brillants et de trois boules d'onyx gravées. Articles avant-vente

Place au pittoresque avec une ferme sur Les Bords de la Bièvre , peinte en 1875 par Armand Guillaumin (40 000/60 000 €), et Mirmande, immortalisé par André Lhote, vers 1938 (15 000/20 000 €). La Femme renversée , peinte en 1910 par Kees Van Dongen, sera présentée sur réitération des enchères (150 000/200 000 €). Alberto Giacometti sera remarqué pour son travail à la gomme abrasive, visible sur les Arbres à Stampa , tracés au graphite en 1953, et provenant de la galerie Maeght (20 000/30 000 €). Ayant appartenu à la collection d'Olga Picabia, une vue de Moret-sur-Loing et un nu à la mine de plomb de Francis Picabia sont attendus autour de 4 000 €. Peinte vers 1919, une femme coiffée d'un turban bleu par Jean-Gabriel Domergue lui donnera la réplique (5 000/7 000 €). Juana Romani a sans doute posé pour un portrait de Jean-Jacques Henner, vers 1885 (environ 8 000 €). Articles avant-vente

Après les fraises des bois, ce Melon entamé sous le pinceau de Jean Siméon Chardin devrait à son tour déclencher une belle bataille d'enchères. Celle-ci est attendue à hauteur de 8 à 12 M€. Ce chef-d'œuvre est l'un des rares encore conservés en mains privées. D'un format inhabituel chez l'artiste (57 x 51,5 cm) mais choisi pour rappeler la rondeur du melon, ce tableau associe un melon découpé, des pêches, quelques poires, deux bouteilles et un pichet. Outre son sujet, ce tableau a pour lui un pedigree remarquable, notamment l'orfèvre Jacques Roettiers de la Tour, et la collection de Charlotte de Rothschild et son petit-fils Henri James Nataniel de Rothschild. Provenant directement d'un don de l'artiste aux aïeux des actuels propriétaires, un portrait d' Odalisque sous les traits d'une jeune fille aux yeux baissés d'Anne-Louis Girodet-Trioson est espéré à 80 000/120 000 €. L'Alliance de la Musique et de la Comédie , mise en peinture par Jean-Antoine Watteau, est annoncée à 250 000/350 000 €, une Nature morte au coq et au butin de chasse associant chardonneret, martin-pêcheur et mésange, signée Abraham Mignon, pourrait trouver preneur entre 100 000 et 200 000 €. Enfin, du côté sculpture, on a relevé un Christ à la colonne en bronze du cercle de Germain Pilon (50 000/80 000 €) et une figure de Mars en laiton attribuée à Hubert Le Sueur, début XVII e (250 000/350 000 €). Articles avant-vente

Les estimations montent jusqu'à 65 000/75 000 € pour une Bentle, un modèle "Azur" convertible, de 1997. Une Aston Martin, V 8 Vantage roadster, de 2008 (45 000/55 000 €), une Rolls-Royce, corniche convertible, de 1970 (35 000/50 000 €), une Excalibur, Phaeton, de 1982 (35 000/45 000 €), une Buick, Convertible 44 de 1941 (22 000/30 000 €) et une Cadillac, Fleetwood limousine de 1961 (18 000/26 000 €) sont les lots phares de cette vente. Articles avant-vente

À tout seigneur, tout honneur, le tableau le plus attendu figure en couverture du catalogue. Il met en scène Alexandre le Grand faisant boire ses chevaux et est espéré 300 000/500 000 €. Réalisée par Jean-Baptiste Corneille, cette grande composition (301 x 431 cm) a très probablement fait partie de la collection de Jean-Baptiste Colbert au château de Sceaux comme l'indique son inventaire après décès rédigé par Charles Le Brun, puis (probablement également) de celle de Louis-Philippe et de celle du marquis de Courtilloles. Dans un tout autre genre mais bénéficiant d'une belle estimation – 200 000/300 000 € –, on a remarqué le Portrait d'Anne Willing Bingham et de sa fille Maria Matilda par Gilbert Stuart. Peint en 1784 pour William Bingham, mari et père des modèles, elle n'a pas quitté sa descendance. De Sébastien Stoskopff (1597-1657), une nature morte au Plat de tartes et verre Rohmer avec un pokal en vermeil , à rapprocher d'une composition (1627-1629) de la période parisienne de l'artiste, est attendue à 60 000/80 000 €. D'Élisabeth Vigée Le Brun enfin, un Portrait de jeune homme , ayant appartenu au compte de Montlivault et conservé dans la famille et peint dans les premières années du règne de Louis XVI, croisera le fer à hauteur de 40 000/60 000 €. Articles avant-vente

Toute de bleu turquoise vêtue, imitant les émaux cloisonnés, une potiche en porcelaine polychrome et or à décor de fleurs de lotus et chauves-souris, d'époque et de marque Qianlong, pourrait être la plus disputée, à 60 000/80 000 €. Il faudra lever la main à hauteur de 30 000/40 000 € pour espérer s'offrir une statue de Guanyin en bronze doré, de l'époque de la dynastie Ming (XVII e siècle), assise en padmasana sur son socle en forme de lotus, la main droite en vitarka mudra, la main gauche tenant un bol, les yeux mi-clos, des mèches de cheveux retombant sur les épaules, la tête surmontée d'une couronne de rinceaux. Parmi les pierres dures, une coupe de mariage en jade (XVIII e -XIX e siècle), d'une belle couleur "vert épinard" peu courante, est ornée d'un décor sculpté évoquant des souhaits de longévité et d'immortalité. Son estimation ? 15 000/20 000 €. 8 000/10 000 € sont avancés pour un éventail en papier doré et brins en ivoire sculpté, d'époque Jiaqing (1796-1820), peint à l'encre de pivoines et d'un poème de l'empereur Jiaqing peint par Huang Yue (1750-1841). De la Chine, on passe au Japon, dont certaines pièces proviennent de la collection de l'avocat et membre de l'Académie française, Maurice Garçon. Un plateau en forme de mare en laque kinji sur lequel est posé un couple de canards mandarins formant boîtes en laque or (milieu de l'époque Edo, 2 000/3 000 €) partage les vitrines avec notamment deux inrô en laque or, l'un à quatre cases, d'époque Edo, à décor d'une grande éclatée en laque rouge (4 000/6 000 €), l'autre à trois cases, d'époque Meiji, incrusté de nacre, corail et écaille, orné de volatiles parmi les pivoines au-dessus d'un ruisseau sur une face, d'un homme tentant de s'échapper d'un fantôme sortant d'une boîte sur l'autre (6 000/8 000 €). Articles avant-vente

L'art scandinave, et notamment suédois, est au rendez-vous du deuxième jour de vente le mercredi 12 juin avec une artiste féminine en lot phare : pour 6/8MSEK, vous pourrez repartir avec la Fille au béret , une aquarelle de 1935 par Helen Schjerfbeck (1862-1946). Autre artiste féminine parmi les lots importants, Julia Beck (1850-1935) avec Nuit d'octobre, une huile pour 600 000/800 000 SEK. 4 à 6 MSEK sont demandés pour l'artiste star de la Suède du début du XX e siècle, Carl Larsson, et son autoportrait exécuté à l'aquarelle en 1909. Une huile sur toile représentant un nu féminin par Anders Zorn, daté de 1917, de 3/4 MSEK et des illustrations de John Bauer, entre 500 000 et 1 MSEK, comptent parmi les autres grands lots de ce catalogue. Articles avant-vente

Deux jours seront nécessaires pour disperser une importante collection de céramiques, de verres et de sculptures composée sur six décennies par un couple d'amateurs. Parmi les 240 lots de la première vacation se distingueront une importante sculpture-totem d'un perroquet par Jacky Coville, en grès polychrome émaillé (6 000/8 000 €), ou encore une plaque de grès blanc offrant des effets de roche naturelle à spirales de Claudi Casanovas (même estimation). Quant à la sculpture articulée Papillon e n métal et bois de José Subira Puig, elle pourrait s'envoler à 4 000/5 000 €. Articles avant-vente

Des prix doux pour cette vente avant tout dédiée aux cimaises. Les estimations n’excèdent pas les 8 000 €, avancés pour une huile sur toile de Charles Atamian, Jeune Mère et son enfant en bor de mer, ou une sculpture en bronze d’après Modigliani, inspirée de la Tête de femme du Centre Pompidou. Les enchères les plus basses tournent quant à elles autour de 20 €. Articles avant-vente

Cartes postales, livres, estampes et affiches ouvrent cette vente. Les amateurs de miniatures s’arrêteront devant une page du Livre des Rois, sans doute réalisée à Hérat vers 1610, montrant Jamshid coupé en deux devant Zahhak assis sur un trône (1 500/2 500 €). Une vingtaine de lots de gouaches d’Erté illustreront son inventivité de costumier (entre 400 et 3 500 €). Pour décrypter le Visage énigmatique peint par Oscar Domíngez, il en coûtera entre 18 000 et 20 000 €. La modernité s’affichera également côté ameublement. Les amateurs prendront place sur des tabourets et des chaises de Charlotte Perriand, près d’une table de salle à manger et d’une bibliothèque « nuage », garnie de plots en aluminite et de portes vitrées, laquées noires ou couleur havane (100 000/120 000 €). Articles avant-vente

Outre le fonds d'atelier de peintre toulousain René Izaure (1929-2014) et plusieurs lettres autographes de Pierre Soulages, cette vente proposera une belle sélection d'œuvres d'art tant anciennes que modernes. On aura ainsi le choix entre un grand plat creux en majolique de Deruta vers 1520-1540, à décor polychrome de Jules César de profil (6 000/10 000 €), et une toile de l'artiste moderne et poétique André Brasilier, Chantal en rose, dont on attend 18 000/25 000 €. Un dessin à l'encre et rehauts d'aquarelle de Kees Van Dongen tout en réalisme et expressivité, représentant une Femme nue debout , pourrait partir à 5 000/7 000 €. À moins que vous ne préfériez l'art de l'enluminure médiévale ? Il vous en coûtera dans ce cas 5 000/6 000 € pour un livre de prières tissé d'après celles des manuscrits du XIV e au XVI e siècle au métier Jacquard, et édité en 1886 à Lyon chez Roux. Articles avant-vente