Giovanni Francesco Romanelli (1610-1662)

Réalisée par Romanelli, cette paire de compositions était battue par des appliques rococo.

Le maître baroque romain exerça ses talents également en France, à l’appel du cardinal Mazarin. Ainsi laissa-t-il dans l’Hexagone plusieurs peintures, telle cette toile sur le thème des Trois Parques. 

La future institution, qui ouvrira à Saint-Cloud en 2026, étoffe sa collection d'une Allégorie de la Justice, toile octogonale de Giovanni Francesco Romanelli (1610-1662) récemment redécouverte. 254 000 € étaient engagés, ce jour à Drouot, pour cette œuvre créée pour le décor de la chambre du cardinal Mazarin.

Dans la famille Romanelli, on demandait Romano, l’un des membres de cette célèbre dynastie d’artistes italiens du tournant du XXe siècle.

Récemment redécouverte et objet de toutes les attentions, cette toile de Romanelli gagne les collections de l’établissement francilien.

Inventée sous Kangxi, cette nuance d’un bleu profond aux motifs d’or habillait des vases créés à la fin de l’Empire céleste.

Il fait entrer les lignes en résonance, pour démontrer l’existence de pulsations universelles.

Éclipsant ses accidents et ses manques, c’est son aspect monumental et sa provenance qui fondent l’intérêt de cette figure d’ange en ascension de Giacomo Zoboli.

Par ses couleurs célestes, cette toile du peintre suisse, père des célèbres Diego et Alberto, nous aspire dans l’immensité de l’horizon alpin ; elle décrochait une adjudication millionnaire sous le marteau de Koller.

Ce diptyque double face de Giovanni Capassini est l’une des très rares œuvres du peintre d’origine florentine proposées en vente publique. Ces quinze dernières années, elles se comptent en effet sur les doigts d’une main.