Remis en lumière par une rétrospective à La Piscine à Roubaix, en 2016, un bel exemple des productions de l’artiste mondain côtoyait ici la radicalité d’un Claude Viallat.
Auteur de très nombreux portraits féminins durant l’entre-deux-guerres, mettant surtout en scène aristocrates et épouses de banquiers, Braïtou-Sala a également immortalisé actrices et célébrités du monde du spectacle. Comme sur cette toile, où pose la chanteuse de variétés Rina Ketty, dont le titre J’attendrai deviendra un «tube» quelques années plus tard, sous l’Occupation (voir l'article J’attendrai… du Zoom régions, Gazette n° 3, page 20). D’un chaud coloris mêlant rouge, rose et jaune, la composition (81 x 65 cm), met en valeur le physique avantageux du modèle. Elle doublait largement son estimation maximale, en inscrivant 12 652 €. C’était cependant l’un des fondateurs du mouvement Supports/Surfaces qui décrochait la première place : Claude Viallat, avec l’œuvre Sans titre n° 247, brossée en 2001 (177 x 108 cm). La toile aux motifs caractéristiques, déclinant des tons de rouge et d’orange, changeait de mains pour 22 292 €. Le pointilliste Ludovic Vallée a aimé représenter les jardins publics de la capitale ; il faisait rayonner ici un Matin au parc, une huile sur toile (63,5 x 80 cm). Le tableau mettant en scène des jeux d’enfants séduisait un amateur pour 10 965 €. Dans la section sculpture, gambadait pour 8 314 € un Cheval harnaché, au trot, sur une base au naturel ; cette statuette en bronze, à patine médaille, est signée Georges Malissard sur la terrasse (33,5 x 39 cm).