Vente le
25 octobre 2023 - 11:00 (CEST) -
Salle 10 - Hôtel Drouot - 75009
Cette scène de Crucifixion en ivoire témoigne du talent des artisans dieppois pour sculpter cette belle matière, dont on dit que l’histoire se confond avec celle de l’humanité, mais dont le commerce est aujourd’hui très réglementé.
Jean-Antoine Belleteste (1730-1811), retable de dévotion figurant la Crucifixion, éléments en ivoire dans une boîte en bois vitrée, anneau de fixation en ivoire, vers 1790-1800, h. 30,5. 33 cm (boîte). Estimation : 7 000/8 000 €
Jean-Antoine Belleteste (1730-1811), retable de dévotion figurant la Crucifixion, éléments en ivoire dans une boîte en bois vitrée, anneau de fixation en ivoire, vers 1790-1800, h. 30,5. 33 cm (boîte). Estimation : 7 000/8 000 €
Le nom d’ivoire est aussi doux à l’oreille que la matière est lisse au toucher. Avec la pierre, le bois et l’os, ce fut une des toutes premières matières que l’homme trouva à sa disposition. Et qu’il convertit en objets d’usage profane – armes, outils – ou religieux. C’est à ce dernier qu’appartient notre retable de dévotion miniature. Destiné à l’usage privé d’une famille bourgeoise, il met en scène, avec un luxe de détails iconographiques et une grande délicatesse d’exécution, la crucifixion mais aussi un résumé des événements de la Passion soulignant chaque épisode du martyre. Le Christ est représenté sur la croix simulant un tronc, au centre d’une composition d’une profusion extraordinaire : saint Jean, Marie-Madeleine et la Vierge se tiennent dans des attitudes contrites, la voûte du cadre est constellée de petites étoiles, le devant de l’autel présente l’agneau christique. Sont aussi présents la colonne de la flagellation, le voile de sainte Véronique, le gant du soufflet,…
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