La Tefaf New York revient au Park Avenue Armory du vendredi 12 au mardi 16 mai avec un contingent de plus de 90 galeries, dont treize nouveaux exposants.
La Tefaf New York revient au Park Avenue Armory du vendredi 12 au mardi 16 mai avec un contingent de plus de 90 galeries, dont treize nouveaux exposants. Parmi ces derniers, Richard Nagy arrive de Londres avec un Nu masculin assis au crayon noir, un autoportrait d’Egon Schiele exécuté juste avant sa mort en 1917. Cette feuille est l’une des pièces phares de la manifestation, en ce qui concerne le début du XXe siècle, aux côtés d’une technique mixte sur carton de l’artiste de l’avant-garde autrichienne Erika Giovanna Klien, Houses, un travail géométrique de 1924, sur le stand de Wienerroither & Kohlbacher. Dans la liste des pièces déjà dévoilées, le XXe siècle domine largement la sélection, à l’exception d’une statue de Dioscure présentée par la galerie Chenel, un torse masculin nu et héroïque en marbre, du Ier siècle de notre ère. La Donald Ellys Gallery décline l’artisanat des années 1850 de la côte nord-ouest des États-Unis, avec une paire de lions en cèdre, sculptée dans un style anglais, des pièces convoitées dans les intérieurs de la seconde moitié du XIXe siècle. Deux grands noms du design européen représentent en revanche le mobilier de la première moitié du XXe, Gio Ponti et Jean Dunand. Ce dernier est défendu par la galerie Vallois et un paravent en bois laqué, typiquement art déco, vers 1930, au riche décor de lignes géométriques. L’Italien livrait pour sa part en 1951 un décor théâtral, en collaboration avec Piero Fornasetti pour la Casa Lucano, un ensemble célèbre duquel provient la table basse exposée par Geoffrey Diner Gallery, lui aussi nouvel arrivant à la Tefaf. Une huile sur toile de 1959 par Pierre Soulages, chez Applicat-Prazan, une autre huile abstraite de 2021 par Martha Jungwirth, chez Thaddaeus Ropac, et une troisième de 1965 par Shirley Jaffe, chez Nathalie Obadia, complètent ce panorama très contemporain.