Pour sa 23e édition, le rendez-vous strasbourgeois continue son évolution en douceur, pour ne pas perdre les fidèles tout en visant de nouveaux publics avec des galeries plus en vue. Le changement d’image est en cours.
Attendue chaque année, cette foire a sa raison d’être et enchante le week-end !», s’enthousiasme Jean J., amateur et professeur d’arts plastiques à l’université, qui suit l’événement depuis sa création, en 1995. Témoin attentif depuis vingt-deux ans, donc, il n’a pas constaté de réel changement depuis que la société lyonnaise GL Events a racheté Strasbourg Événements en 2015, si ce n’est «un gain d’honorabilité en invitant chaque année une institution prestigieuse» (voir l’entretien avec Patricia Houg). Il regrette «la forte tendance à saturer la vision d’un excès de couleurs sur certains stands» peut-être est-ce l’occasion de poser la question du bon et du mauvais goût, du diktat d’une certaine esthétique alors qu’émerge ici un goût pluriel, plus proche d’une réalité moins parisienne ? mais se délecte d’acheter fidèlement des œuvres sur celui de la galerie Pascal Gabert (qui ne sera exceptionnellement pas présente cette année) ou des éditions, la possibilité d’accéder à des noms comme Jim Dine, Marc Desgrandchamps… En effet, comme le précise Patricia Houg, la directrice artistique de la foire : «Il y a une tradition de l’édition à Strasbourg, avec des pièces…
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