Rendant hommage au riche mouvement pictural qui s’est développé dans la capitale des Gaules depuis les années 1950, on dévoilait des toiles de Jacques Truphémus d’où ressortait, avec 23 750 €, une huile sur toile, déclinant l’un de ses thèmes favoris : Au café, effet de lumière. Fixé autour de 1980, l’œuvre (130 x 162 cm) donne à voir l’un de ces endroits conviviaux, qui, du côté de la place Bellecourt ou de la Croix-Rousse, ont toujours été une source d’inspiration pour le peintre. Il y travaille ses cadrages – qui ne sont pas sans évoquer ceux de Pierre Bonnard – et applique sa palette jouant de subtils camaïeux de tons dorés. Là, l’ambiance chaleureuse créée par les éclairages artificiels est schématisée par une multitude de cercles brillants. À noter que le tableau avait été donné par le peintre à l’un de ses amis très proches. Autre artiste infiniment attachant, Jean Dallaire ; il décrivait une Rue de Paris en 1939, brossée à l’huile sur carton (59,5 x 48 cm) et achetée 18 125 €. Rappelons que l’artiste est né au Québec en 1916, mais débarque à Paris grâce à une bourse de son gouvernement en 1939 ; il y travaillera avec Maurice Denis et André Lhote. Au chapitre des arts décoratifs, rayonnait un célèbre ensemble de l’Américain Warren Platner, vendu en trois lots pour un total de 17 750 €. Les premier et deuxième – vendus respectivement 6 000 et 5 500 € – se composaient d’un fauteuil du modèle «Easy Chair» (100 x 105 x 95 cm) avec sa structure en fil d’acier soudé, garnie de kvadrat crème, et de son repose-pied (37 x 62 cm). Quant au troisième, il s’agissait d’une paire de fauteuils du modèle «Lounge chair» (97 x 93 x 64 cm), de mêmes matériaux, essayés pour 6 250 €.