Un peintre au style inimitable, des lithographies puissantes de Soulages ou un sapin de Noël par Walch : tel était le programme varié de la vacation lyonnaise.
Le Samedi en Flandres, c’est assurément le jour du grand ménage, comme l’atteste cette toile brossée en 1949 par Marcel Gromaire. Deux femmes légèrement vêtues s’y adonnent, maniant balais et seaux, frottant les sols, sur fond de façades et beffroi nordistes… Vision d’une sensualité décalée, la composition signée et datée (81 x 101 cm) rappelle que l’artiste au style si personnel a été également un grand peintre de nus. Accompagnée d’un certificat de François Gromaire, son fils, en date du 19 décembre 1984, elle était récompensée par 68 750 €. Dans son sillage, apparaissaient trois œuvres sur papier de Pierre Soulages… D’abord une Eau-forte XXI de 1972 qui attirait 31 250 €, numérotée «42/50» (28 x 22,5 cm), répertoriée sous la référence «BNF 22» dans l’ouvrage de Pierre Encrevé, Soulages, l’œuvre imprimé (Paris, 2003). Puis venait la Lithographie n° 20A de 1969, numérotée «18/85» (85,5 x 62 cm), pour 27 500 € ; elle était passée par la galerie Dobiachofsky, à Berne en 2011. Enfin, une Sérigraphie n° 15 de 1981, l’épreuve n° 85/250 (105,5 x 72,5 cm), provenant de la galerie Metropolis de Lyon, inscrivait 15 000 €. Retour à l’huile sur toile avec l’un de ses interprètes modernes, le Français Charles Walch signant L’Arbre de Noël (100 x 125 cm) : achetée jadis à la Galerie de la Présidence à Paris, une composition de saison était décrochée à 19 375 €.