Cette première rétrospective en trois volets – chacun soulignant un aspect du travail de cette Franco-Égypto-Américaine – est l’occasion de comprendre combien l’artiste se revendique comme peintre à part entière.
Ses pin-up sont dans des positions aguichantes, entre érotisme et pornographie. Mais répétées à l’infini pour recouvrir la totalité de la toile, elles deviennent des motifs abstraits qui perdent leur sens. Elles acquièrent alors une dimension presque décorative, comme dans les arabesques murales de l’art islamique. Ghada Amer ne cherche pas à provoquer, mais détourne des images pour poser la question du corps de la femme, de la liberté d’en disposer, en Occident comme en Orient. Née en Égypte en 1963, arrivée en France en 1974 et installée à New York en…
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