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Quand l'art urbain prend le pouvoir

Publié le , par Marie Aubert

Interventions in situ, expositions, séances de dédicaces… La vente d’art urbain organisée le 27 juin prochain à Drouot permet de revenir sur une discipline qui fédère de multiples actions.

Mark Jenkins (né en 1970), Kneeling Jenkins Head in Wall, 2011, sculpture, technique... Quand l'art urbain prend le pouvoir
Mark Jenkins (né en 1970), Kneeling Jenkins Head in Wall, 2011, sculpture, technique mixte, bois, résine, tissu, 119 x 70 cm, commande spéciale à l’artiste, collection particulière.
Estimation : 15 000/18 000 €
Drouot se remet à l’heure de l’art urbain et crée des événements autour de ventes emblématiques de «street art». Certes, la célèbre institution n’en est pas à son coup d’essai ! Souvenez-vous : le 24 octobre 2013, malgré un temps maussade, l’entrée de l’hôtel des ventes devenait en quelques heures le théâtre d’une attraction qui a attiré une foule en effervescence. Une poignée d’artistes internationalement connus  armés de bombes aérosols, de pochoirs, de marqueurs  élaborait en direct, devant un public ébahi, des œuvres sur les toiles adossées à la façade du bâtiment. Côte à côte, Katre, Miss.Tic, Logan Hicks, Nick Walker, Cope2, Seth, Mear One… ont créé pour le plus grand plaisir des passants. La presse se faisait l’écho de l’événement, lequel sans conteste avait fait le buzz. En partenariat avec Drouot, Marielle Digard se mobilise très régulièrement pour marquer les esprits et réveiller les mentalités ! Le 4 juin dernier, lors d’un «déjeuner sur l’herbe» (ou plutôt sur gazon...), Jordane Saget, un street artiste dont certaines œuvres sont visibles à la station Châtelet, est intervenu pour une performance tout aussi remarquée. Non, l’art urbain n’est pas, n’en déplaise à certains aigris hostiles à ce mode d’expression, qu’un art de dégénérés ! En témoigne…
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