Paris Photo et Approche, la photographie à l’heure du bilan

L’année dernière, Paris Photo avait inauguré sa première édition au Grand Palais Éphémère alors que la crise sanitaire s’éteignait progressivement, mais privé d’un atout majeur  : les institutions et collectionneurs américains. Malgré cela, le succès avait été au rendez-vous. Pour sa deuxième édition au pied de la tour Eiffel, la foire a repris la configuration simplifiée à trois espaces. Le secteur principal couvre l’ancien, le moderne et le contemporain avec 134  galeries, tandis que Curiosa, dédié à l’émergence, aux jeunes artistes ou galeries, présente 17 solo shows – contre 20 en 2021 – et 34 éditeurs internationaux, soit deux de plus. Si Curiosa était moins avant-gardiste que l’année dernière tant du point de vue de l’accrochage que de celui des œuvres elles-mêmes, les éditeurs ont créé l’événement, ayant généré un fort trafic avec les 373  séances de dédicace. «Nous tenons à ce secteur car il amène un autre public. Nous n’avons répercuté que faiblement l’augmentation du prix de location du Grand Palais Éphémère et des matières premières, notamment des cloisons, sur le prix des stands», explique Florence…