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Paris Gallery Weekend sous haute tension

Publié le , par Virginie Huet

Pandémie oblige, Paris Gallery Weekend a dû se réinventer. Focus sur une 7e édition en tout point spéciale : elle qui devait jouer des coudes au printemps fera cet été cavalier seul.

Lionel Sabatté, Papillon de rencontre du 11 mai 2020, 2020, ongles, peaux mortes,... Paris Gallery Weekend sous haute tension
Lionel Sabatté, Papillon de rencontre du 11 mai 2020, 2020, ongles, peaux mortes, papillons, épingle, 32 32 cm (détail).
photo : Aurélien Mole, Courtesy Ceysson & Bénétière
Un ruban mandarine serpente dans la ville et montre la voie  ; c’est un ruban pressé, en quête d’art moderne et contemporain. Le frétillant symbole de Paris Gallery Weekend ne sera pas de trop pour sortir les galeries d’une torpeur contrainte et forcée. Du 2  au 5  juillet, elles seront cinquante-neuf à ouvrir grandes leurs portes  – restées closes, comme celles d’une foule d’autres «lieux publics non indispensables à la vie du pays», durant les cinquante-cinq jours d’un coma artificiel qui laisse le marché de l’art hagard, et ses acteurs sur les dents. C’est pour elles que Paris Gallery Weekend aura bien lieu  : «Nous avons maintenu cette édition à la demande des galeries, ce que nous n’aurions pas fait si elles avaient été difficiles à convaincre. Elles tenaient à faire événement avant l’été, d’autant que beaucoup d’incertitudes pèsent encore sur la rentrée... Attendre d’avoir toutes les réponses pour agir aurait été un non-sens», estime la galeriste Marion Papillon, présidente du Comité professionnel des galeries d’art, qui prédisait le 8  avril dernier, dans un communiqué alarmant, la fermeture prochaine d’un tiers des espaces à travers l’Hexagone. «Notre structure étant petite et donc agile, il est plus facile de s’adapter…
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