Vente le
30 novembre 2014 - 14:30 (CET) -
Salle des ventes Pillet, 1, rue de la Libération - 27480 Lyons-La-Forêt
Biennais a su réenchanter les formes antiques, comme le révèle cette splendide théière étrusque. Une magnificence jubilatoire.
Martin-Guillaume Biennais (1764 -1843). Théière en vermeil, vers 1817, ornée de deux scènes à l’antique d’après Dupré, blason du grand duc Nicolas Pavlovitch, versoir terminé en tête de dauphin, anse parée d’un masque féminin et d’une tête de bélier, signée en cursive Biennais orfèvre à Paris, 1,425 kg, 20 x 33 x 13 cm. Estimation : 10 000/20 000 €
Martin-Guillaume Biennais (1764 -1843). Théière en vermeil, vers 1817, ornée de deux scènes à l’antique d’après Dupré, blason du grand duc Nicolas Pavlovitch, versoir terminé en tête de dauphin, anse parée d’un masque féminin et d’une tête de bélier, signée en cursive Biennais orfèvre à Paris, 1,425 kg, 20 x 33 x 13 cm. Estimation : 10 000/20 000 €
L’orfèvrerie, en tout temps symbole d’opulence, triomphe sous Napoléon 1er, désireux de rivaliser avec les fastes de la monarchie. L’Empereur commande ainsi des pièces somptueuses à Martin-Guillaume Biennais. Originaire de La Cochère, un petit bourg normand proche d’Argentan, ce dernier arrive tout jeune à Paris, où il va mener une carrière digne d’Eugène de Rastignac, comme l’a rappelé Anne Dion-Tenenbaum dans sa biographie. Rachetant rue Saint-Honoré le…
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