Napoléon Ier sous le sceau de l’Antiquité

D’une belle variété, cette dispersion napoléonienne se place sous le sceau de l’Antiquité avec cette athénienne, qui est à rapprocher de plusieurs modèles conservés dans différents musées. Avec ses cygnes posés sur des jarrets, déployant leurs ailes pour soutenir un bassin circulaire, son piétement est également similaire au modèle de bronze doré représenté par Jacques-Louis David dans Les Amours de Pâris et Hélène , un tableau commandé par le comte d’Artois (futur Charles  X), exposé au Salon de 1789, et conservé au Louvre. Une vingtaine d’années avant l’avènement de l’Empire, le courant néoclassique avait en effet fini par balayer la frivolité du XVIII e   siècle pour revenir à une sobriété jugée plus noble. L’Antiquité a ainsi toujours été une…