D’Amedeo Modigliani, on connaît les visages graves et les yeux intérieurs. Moins le premier rôle que joua son marchand Paul Guillaume dans sa carrière éclair. L’Orangerie s’attarde sur le trafic d’influences entre deux esthètes à la pointe de la modernité.
Amedeo Modigliani (1884-1920), Elvire assise, accoudée à une table, 1919, huile sur toile, 92,7 x 60,5 cm. Courtesy of the Saint Louis Art Museum, Missouri
Amedeo Modigliani (1884-1920), Elvire assise, accoudée à une table, 1919, huile sur toile, 92,7 x 60,5 cm. Courtesy of the Saint Louis Art Museum, Missouri
Entre vrais faux et posters de nus, ce qu’évoque d’emblée le nom d’Amedeo Modigliani est, hélas, souvent hors-sujet. La présente exposition vise d’autant plus juste qu’elle ne ressasse pas la légende noire du juif de Livourne, alcoolique tuberculeux, dont la courte vie d’excès s’achève deux jours avant que sa compagne enceinte de neuf mois, Jeanne Hébuterne, ne se donne la mort. L’attention, en tout point particulière, se porte ici sur les liens qui unissent le peintre à son premier marchand, Paul Guillaume (1891-1934), dont la collection rejoint selon ses vœux – exaucés par sa veuve…
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