Plus vu à Paris, ou si peu, depuis le centenaire de sa naissance au musée national d’Art moderne en 1961, l’égal de Rodin et Bourdelle revient ce printemps à Orsay, qui donne l’avantage à ses œuvres eurythmiques d’avant-guerre.
Q u’il semble doux, ce parterre pistache où deux jeunes filles sages et de profil, l’une debout, l’autre assise, tressent une couronne de marguerites, sous une branche de figuier. Mise à l’entrée, à gauche d’un autoportrait rustique dans la veine de Courbet, la scène apaise et ce qui suit – 200 peintures, sculptures, dessins, gravures, objets divers – est à l’avenant. Sa vie durant, Aristide Maillol, esprit moderne fâcheusement réduit aux bronzes tardifs des Tuileries, cherche la volupté stable, et déjà dans cette toile de synthèse achevée en…
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