Au musée des beaux-arts de Caen, l’exposition « Les villes ardentes » chronique les débuts d’une France industrialisée, nouvelle source d’inspiration esthétique pour les impressionnistes.
Le sous-titre de cette exposition – conçue dans le cadre du festival Normandie impressionniste et soutenue par le musée d’Orsay –, «art, travail, révolte 1870-1914», relève du double défi : ne sombrer ni dans le misérabilisme ni dans le sacre de l’ouvrier contestataire. Le musée le relève avec un certain brio, en dévoilant une palette d’artistes impressionnistes et postimpressionnistes dont le regard «social» dénote une réelle empathie pour la mutation du paysage et du monde du travail. Emmanuelle Delapierre, directrice…
com.dsi.gazette.Article : 16420
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.