En dépit de l’annulation de la FIAC, plusieurs salons se sont déroulés dans la capitale entre le 15 et le 25 octobre. Si le succès public n’a pas toujours été au rendez-vous, le maintien de ces manifestations, même en format réduit, témoigne d’une réelle solidarité au sein de la profession.
Même privés de collectionneurs étrangers pour cause de pandémie et de renforcement des précautions sanitaires, les foires et salons d’art qui ont maintenu — quitte à les adapter — leurs rendez-vous traditionnellement inscrits dans la Paris Art Week ont eu raison de le faire ou, en tout état de cause, le mérite d’exister. Sans la FIAC pour leur tenir lieu de locomotive du côté du Grand Palais, ces manifestations ont, eu égard au contexte, fait mieux que résister si l’on regarde les chiffres de fréquentation fournis par Asia Now et Galeristes, deux des « off » les mieux implantées. La première fait état de 10 000 entrées, contre 19 800 en 2019, alors même que la jauge était limitée à trois cents et que le salon comptait un jour de moins. La seconde annonce 8 000 personnes au Carreau du Temple, là où l’on en avait accueilli quelque 11 000 l’année dernière. Quant au niveau des ventes, s’il n’a pas atteint les sommets d’éditions insouciantes d’avant le coronavirus, il semble avoir surpris, voire satisfait, la plupart des galeristes et marchands participants, attendu qu’aucun ne s’attendait vraiment à des « miracles ». « Déçus par l’annulation de la FIAC, nous souhaitions…
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