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Les pagodes chinoises

Publié le , par Dimitri Joannides

Malgré leur appellation, les pagodes chinoises sont toutes de facture occidentale. Elles connaîtront leur apogée entre 1720 et 1770.

24 784 € frais compris.Pendule en forme de pagode, fin XVIIIe. Paris, Hôtel Dassault,... Les pagodes chinoises

24 784 € frais compris.
Pendule en forme de pagode, fin XVIIIe. Paris, Hôtel Dassault, 11 mars 2008. Artcurial, Briest, Le Fur, Poulain, F. Tajan SVV. M. de l’Espée, Mme de la Chevardière.

LA MODE des pagodes chinoises est l’une des démonstrations de l’engouement des Occidentaux pour les chinoiseries, des motifs décoratifs inspirés du courant orientaliste du XVIIIe siècle. Cette passion pour les objets et les architectures provenant d’Extrême-Orient, et non de la seule Chine, reflète à la vérité une vision rêvée et idéalisée, empreinte d’images et de symboles, d’amateurs qui, dans leur grande majorité, ne posèrent jamais le pied dans ces contrées lointaines. 35 444 € frais compris. Pagode chinoise en marbre, fin XVIIIe. Paris, Drouot, 8 mars 2002. Blanchet & Joron-Derem SVV. M. Lepic Un goût européen Cet attrait pour les chinoiseries se manifeste en Europe dès l’Antiquité sur les tissus de soie, l’attirance pour les pays lointains pouvant se satisfaire aisément en direction de l’Orient par voie de terre. Au XIIIe siècle, Marco Polo, passé au service de l’empereur mongol, rapportera dans son Livre des merveilles des récits passionnés de ce royaume d’ailleurs. Mais ce goût ne s’étend réellement qu’à partir du XIVe siècle, jusqu’à devenir,…
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