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Les niches

Publié le , par Dimitri Joannides

Plus qu’une simple maisonnette, la niche est la preuve de l’amour d’un maître pour son animal. La vie de chien n’est pas toujours celle que l’on croit !

 Niche de salon, style Louis XVI, réplique de celle livrée en 1780 à la reine Marie-Antoinette,... Les niches
 Niche de salon, style Louis XVI, réplique de celle livrée en 1780 à la reine Marie-Antoinette, 80 x 51 x 43 cm.
Paris, Drouot-Richelieu, 29 septembre 2010. Beaussant Lefevre SVV. MM Bacot et de Lencquesaing.
1 655 € frais compris
La naissance de la niche doit beaucoup à la chasse, longtemps apanage des seigneurs et des rois. Dès l’Antiquité, mais également chez les Romains et les Grecs, savoir mener les chiens était considéré comme un art de grande noblesse et perçu comme un apprentissage de la guerre. Un confort dû à son rang C’est donc à la chasse que, dans l’Europe du Moyen Âge, les chiens durent l’amélioration sensible de leurs conditions de vie. Si, jusqu’au XIVe siècle, ils partageaient l’intimité de leurs maîtres, seuls les lévriers avaient accès aux appartements des grands chevaliers et, chez le roi, le privilège de s’allonger sur des lits recouverts de draps de damas et de courtepointes. Bien des roturiers se seraient contentés de pareils traitements ! Pour les autres races, Gaston Phébus, dans son Livre de la chasse rédigé entre 1387 et 1389, indique que les seigneurs aménagèrent «des locaux en vue du confort des meutes». Les traités de vénerie précisent d’ailleurs qu’un chenil de qualité…
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