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Les métamorphoses d’une foire centenaire

Publié le , par Anna Aznaour

Salon international Ouvert au public, baselworld est le rendez-vous incontournable de la joaillerie et de l’horlogerie de luxe. Portrait d’une manifestation qui suscite des réactions contrastées de la part des marques.

  Les métamorphoses d’une foire centenaire
 
© avec l’aimable autorisation de baselworld
Aller à Baselworld pour acheter des fromages, des savons et des chocolats suisses paraît impensable aujourd’hui. Pourtant, la première édition de la foire, inaugurée en 1917, leur était dédiée. En cette période de guerre mondiale, les autorités bâloises s’étaient inspirées des expositions universelles pour créer une manifestation, la Schweizer Mustermesse Basel («Foire suisse d’échantillons de Bâle»), ou MUBA, afin de soutenir l’économie nationale. L’initiative fut un succès et rapporta, lors de sa première édition, des contrats de plus de 20 millions de francs suisses aux entreprises exposantes. Parmi ces 831 sociétés, seules 3 % venaient du secteur horloger et bijoutier. La petite mais puissante branche horlogère du pays n’avait, en effet, guère besoin de publicité, puisqu’elle dominait la presque totalité du marché mondial de l’époque. Mais, face à la crise économique de l’après-guerre, les marques horlogères suisses se regroupent et s’imposent à la foire en 1923, avec une petite exposition collective de trente exposants. En 1931, leur nombre passe à soixante-dix et, une année plus tard, la direction attribue la manifestation au secteur de l’horlogerie. Devenu un rendez-vous professionnel…
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