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Les caves à liqueurs

Publié le , par Dimitri Joannides

Vers la fin du XVIIIe siècle, les premières caves à liqueurs permettaient de faire passer le temps agréablement durant les longs voyages en carrosse !

Cave à liqueurs Napoléon III. Chartres, 22 octobre 2006. Lelièvre, Maiche & Paris... Les caves à liqueurs
Cave à liqueurs Napoléon III.
Chartres, 22 octobre 2006. Lelièvre, Maiche & Paris SVV.
10 350 € frais compris.
Rares sont les familles d’objets qui peuvent se targuer d’avoir connu un succès aussi fulgurant que les caves à liqueurs. Si aujourd’hui, à Drouot, ces petits chefs-d’œuvre de minutie et d’ingéniosité ont perdu de leur caractère utilitaire, ils n’ont pas toujours été perçus comme de simples objets décoratifs. «Enrichissez-vous», déclarait Guizot en 1840 à cette bourgeoisie naissante, consommatrice à l’excès, découvrant les joies du luxe et de la décoration. L’environnement économique et social ne pouvait que favoriser l’émergence d’objets raffinés tels que les caves à liqueurs. L’histoire voudrait que ce soit George Sand qui en lança la mode au XIXe siècle...   Cave à liqueurs Napoléon III. Paris, Drouot, 7 juillet 2009. Art Valorem SVV. 531 € frais compris Les origines C’est sous l’Empire que les caves à liqueurs prirent leur essor. Jusqu’à la Restauration, les formes étaient sobres et rigoureuses et les coffrets en acajou comportaient des petits motifs en marqueterie. Privilégiant…
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