À partir du milieu du XIXe siècle et pendant près de cent ans, d’habiles artisans parisiens ont donné vie aux automates de salon, savant mariage de technique et d’art.
Adaptée avec virtuosité à de précieux automates réalisés à l’unité au XVIIIe siècle, la subtile mécanique horlogère voit ses pièces miniaturisées et simplifiées grâce aux machines de la révolution industrielle. Le gain de temps et la baisse du coût de revient permettent de fabriquer des automates en plus grand nombre et de les diffuser largement auprès d’une nouvelle clientèle, la bourgeoisie. Une véritable industrie de l’automate s’installe dans le Marais, à Paris, au milieu du siècle. Ses réalisations, présentées lors des expositions universelles, acquièrent rapidement une réputation d’excellence en Europe et jusqu’en Amérique et en Orient, où elles sont exportées. Aujourd’hui encore, les collectionneurs étrangers les recherchent assidûment. Alexandre Nicolas Théroude, qui se lance dans la production d’automates dès 1845, en est alors le meilleur représentant. Soucieux d’améliorer le naturel…
com.dsi.gazette.Article : 6394
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.