Cette 22e édition fera date, la faiblesse de la foire, essentiellement franco-française, se transformant en atout à la faveur de la crise. Avec des ventes à la clé.
Annulé en avril dernier pour cause de coronavirus, réinventé au mois de juin en version digitale, Art Paris a ressuscité physiquement début septembre, grâce à la ténacité de Guillaume Piens, son directeur. Profitant d’un créneau libéré au Grand Palais par la Biennale Paris, celui-ci avait, au cœur de l’été, repositionné le salon dans l’agenda de la rentrée, alors qu’Art Basel, Art Basel Miami ou encore Frieze London déclaraient forfait et que la tenue de la FIAC en octobre demeurait incertaine. Il faut dire que, contrairement à ces mastodontes, drainant une clientèle internationale, le public d’Art Paris est hexagonal à 80 %. Une faiblesse qui, dans le contexte actuel de mobilité réduite, s’est transformée en atout. Et c’est ainsi que la manifestation parisienne est devenue la première foire artistique post-confinement dans le monde depuis…
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