Le monde de raffinement de Gustave De Jonghe

Richement vêtue d’une robe de taffetas rose à l’élégante dentelle blanche, la jeune femme est installée à son bureau d’un bel appartement haussmannien, au décor éclectique typique de la seconde moitié du XIX e siècle. Cette chambre est garnie d’un écran de cheminé en laque asiatique, d’une pendule en bronze de style Louis  XVI sur le manteau de cheminée, aux côtés d’une verrerie colorée et d’un éventail japonais, le tout étant réchauffé de précieux rideaux et d’un tapis oriental  : une scène d’intérieur comme Gustave De Jonghe les aimait. Il en a ainsi fait sa spécialité après son arrivée à Paris, en  1855. Durant les trente années suivantes, il exposera des œuvres de ce type aux salons parisiens, qui connaîtront un beau…